• Encore un suicide

    - ÉPUISÉ en librairie... Mais...

     

     

    "Encore un suicide" - ÉPUISÉ en librairie... Mais...

    La maison d'édition qui a porté ce texte en 2012 a hélas depuis disparu.

    Mais il me reste des exemplaires de ce livre fort.

     

    Je peux vous l'expédier.

     

    Magalie aurait aimé vivre. Elle habitait la marge, la margelle, le bord du trou : il a suffi d’un pas, elle a glissé. Son quotidien rempli d’ombres menaçantes la meurtrissait tellement que, se faufilant dans son esprit, le seul recours, à ses yeux, est devenu la mort.

    Ce récit, ce sont les ultimes moments vécus par nous tous avant de plonger véritablement dans le chaos. Je retrace les derniers jours de mon amie, mes derniers jours dans le lien avec ta maman, et je crois que tout cela que je voudrais mettre dans cette longue lettre que je t’ai promise, hier, c’est à la fois pour ne pas oublier, mais aussi, surtout, pour m’adresser, pas exclusivement à toi, aux autres également. À ceux qui ont connu Magalie, à ceux qui ont aimé quelqu’un qui s’est donné la mort. C’est à toi que cette lettre est destinée, Yohann, mais pas seulement. En France, le nombre de décès par suicide est supérieur à celui des accidents de la route.

    J’ai respiré un grand coup, puis j’ai osé... « Nous ne savons pas où elle est, à cette heure, mais... si... si elle est allée... jusqu’au bout... comme tu le penses, là... tu n’es responsable de rien. » J’ai enfoncé le clou. « Tu n’es pas coupable. »

    "Encore un suicide" - ÉPUISÉ en librairie... Mais...

     

    Dans ce roman poignant l'auteur évoque, en un style à la fois poétique et réaliste, l'épreuve endurée avant, pendant et après un suicide. Au-delà des lacunes dans la prise en charge en psychiatrie, Anne Poiré met l'accent sur l'ignorance encore tenace de nos jours sur les causes profondes de ce "meurtre de soi". Nombreux sont les proches qui se sentent impitoyablement coupables alors qu'ils ne sont nullement responsables de ce qui arrive. L'histoire de Yohann, Juliette, Christophe et Magalie vise à déculpabiliser ceux, très nombreux, qui sont touchés par les conséquences de ce terrible mal de vivre. L'auteur rappelle son extrême fréquence : plus de 547 personnes au moins tentent de se suicider chaque jour en France. Le roman se donne à lire comme une lettre - intime - adressée au fils d'une amie suicidée. Derrière son épaule, chaque lecteur est bien sûr invité à s'interroger sur cet acte définitif, qui fragilise ceux qui aimaient la personne concernée.


    Si ce roman vous intéresse
     — introuvable en librairie... mais disponible chez moi —
    vous pouvez me le commander directement :

    Anne Poiré
    192 chemin de Batty
    42 670 Belmont de la Loire
     

    Pour vous donner envie d'en lire plus, partageons ce mail,

    envoyé par une lectrice charmante :

    Je poursuis aussi la lecture de votre livre "encore un suicide" que je trouve très réconfortant malgré le sujet et qui doit sans doute "parler" au plus grand nombre car pour moi il n'évoque pas simplement le départ  d'1 personne par le suicide mais surtout le processus de deuil  et l'absence des personnes qui nous ont quitté et nous manquent chaque jour qui passe.

     

    Et puis... 

    ça y est : je lis "Encore un suicide". Je ne veux pas le prendre avec moi dans le métro, et le lire dans un environnement bruyant et quotidien : je le laisse donc sur ma table de chevet et c'est de mon lit, le soir, que j'en prends quelques gouttes, avec lenteur et ferveur, avant de m'endormir. Je t'en reparlerai quand je l'aurai terminé.

     

     

    Vos livres. Premièrement, je ne les ai plus. Ils sont partis dans le sac de mon chéri, je lui ai demandé de les lire en espérant que vos mots le touchent comme ce fut pour moi.


    Encore un suicide. Touchant. Pas ce touchant avec une pointe de pitié ou de mépris. Ce touchant plutôt poignardant, giflant. Oui ! C’est cela ! Une gifle. J’ai pleuré au passage où vous racontez la cérémonie d’enterrement. J’ai été intriguée puis impressionnée de la façon dont vous avez réussi à mener votre livre sans même que l’on sache comment Magalie s’y est prise. C’est pour moi la plus grande question qui reste…  Roman, histoire d’un deuil, émouvante, bouleversante, renversante. Médecins inefficaces, j’y ai retrouvé les propos de ma sœur… Ah ! Ma sœur (...)

     

    J'ajoute ce commentaire, aujourd'hui,

    22 octobre 2014,

    après la visite de Nina,

    qui a découvert mon écriture

    avec Encore un suicide :

     

    Votre livre, je l'ai lu, je l'ai relu, je l'ai rerelu.

    J'ai traversé toute la France pour vous rencontrer.

    Je voulais d'autres livres de vous.

    Ce livre, je vous l'ai acheté lors d'une exposition, à R.,

    mon frère venait de se suicider trois mois plus tôt.

     

    Je l'ai lu une première fois, pour savoir ce qu'il contenait.

    Il m'a parlé de moi, de nous.

    Il y avait tout ce qu'on avait vécu.

     

    C'était comme si vous aviez connu notre histoire.

    Mon histoire.

     

    Il y a tout, dedans.

     

    Et puis je l'ai relu : j'ai pleuré,

    ça m'a fait du bien.

     

    C'est important que des gens comme vous fassent des livres,

    mettent des mots, sur ça.

     

    Moi je lis, je n'écris pas.

     

    Et dans votre livre, je me suis retrouvée,

    on se sent coupable, on se demande pourquoi on n'a rien vu venir,

    surtout que j'avais partagé un moment avec lui

    juste quinze jours plus tôt...

     

    Et puis j'ai lu encore une fois votre livre,

    pour comprendre, saisir des trucs.

    Je sentais que je pouvais encore trouver de l'aide, dedans.

    Je l'ai encore relu,

    et c'était il y a trois ans

    et c'est comme si j'avais lu votre livre hier.

     

    Il est là, dans ma tête, il m'accompagne.

     

    Je ne l'ai prêté à personne, même si je l'ai recommandé :

    c'est intime, c'est mon histoire, finalement...

     

    Et puis je vous avais aussi acheté un livre pour mon petit-fils.

     

    Lorsque ses parents se sont séparés,

    nous l'avons eu, à la maison.

    Tous les matins, il venait sur nos genoux,

    et il nous racontait des histoires,

    tous les jours il prenait votre livre,

    et sur les tableaux, les sculptures, il disait :

    "Là c'est toi, papi et là c'est mamie,

    et là c'est maman, papa...

    et là c'est moi."

     

    Il a pris ce livre tous les jours,

    quand il était là, chez nous, c'est incroyable,

    et c'est aussi pour cela que je viens vous voir,

    pour vous acheter d'autres livres.

     

    En plus ma fille est institutrice,

    alors je sais qu'ici, je vais trouver de quoi lui faire plaisir.

     

    Certains jours,

    tous les jours, à vrai dire,

    on est heureux d'avoir des lecteurs,

     

    de vrais lecteurs,

    de chair, de sang, de rire et de larmes,

     

    des gens qui vibrent face aux mots.

     

    Merci à vous tous,

    qui lisez mes livres ! 

     

    Commentaire de Jean - 14 août 2015

    juste quelques mots pour vous dire tout le bien que nous pensons, Michèle et moi, de votre livre. Au-delà du seul hommage à une personne précieuse que nous avons, nous, trop peu connue, votre texte porte utilement témoignage d'une belle vérité que je vous avais entendue proférer lors de la cérémonie à l'église, (cérémonie que vous évoquez d'ailleurs avec beaucoup de tact) : Une personne qui se suicide est d'abord la victime d'une maladie. Maladie d'autant plus terrible et sournoise qu'on peut éviter de la voir.
    Les premières pages sont éprouvantes et pleines d'une tension admirable. Le portrait du Psy est ravageur, même si vous ne l'accablez pas, finalement. N'empêche..
    Et puis, je veux vous rassurer : vous vous inquiétez un moment de céder au pathos, à la surcharge verbale. Non, tout va bien. C'est noble et juste, c'est digne. C'est ce qu'il fallait.

     

    Commentaire reçu en octobre 2015

    Le livre du soir, je m'en suis saisie dès le matin pour ne plus le lâcher.

    Votre livre "encore un suicide" est un extraordinaire témoignage, intime, et aussi une réflexion très juste sur les failles du système de soin en France en regard des particularités de la maladie psychique.
    Mon exemplaire est crayonné, souligné, le trait plus ou moins fort, texte encadré, commentaires sur la dernière pages…
    Il trônera désormais dans la bibliothèque près du lit, et je le prêterai souvent sans doute. Je vais offrir le sien à X tout à l'heure, puisque j'en ai commandé deux.

    Au démarrage haletant, coup de poing dans l'estomac, confidences à brûle-pourpoint et tendres bras enveloppant Yohann...succède comme un bouquet final qu'on n'espérait plus : la rencontre avec le Dr Dupont.
        Le rendez-vous manqué comme on ne peine à imaginer que le sont en fait absolument tous ses rendez-vous. Rendez-vous avec l'absurde, comme sonne très largement la rencontre avec la psychiatrie, surtout lorsqu'on envisage le soin dans la dimension "durée". Le système est inapte pour répondre à l'urgence, de façon paradoxale parce qu'il fonctionne comme si on était toujours en situation d'urgence, de maladie aiguë.
        Absence de prise en compte de la maladie dans sa globalité: environnement au sens très large du terme, et temps, dans lesquels s'inscrivent la maladie.

     

    (...)

     

    J'ai noté au fil de mes réflexions qui accompagnaient les vôtres:
    * Plaidoyer pour une psychiatrie:
        * accueillante, humble, aimante.
        ** qui accepte de se remettre en question à chaque instant dans sa pratique,
        notamment en intégrant qu'elle peut apprendre de l'écoute de l'autre (patients, proches)
        *** habitée en premier lieu par la compassion, éduquée à l'écoute.
    * La psychiatrie n'est pas une spécialité comme les autres

     

     Et puis...

    merci à Catherine Dussert, qui voit en moi le féminin de Zorro :


     J'ai trouvé ce livre passionnant dans l'analyse du ressenti de chaque personnage. Comme toujours, en "Zorette" que tu es, tu mets en évidence les lacunes du milieu médical en service psychiatrique et ta révolte face au psy qui n'écoute pas ou par rapport à l'accueil téléphonique... est bien légitime!
    Tu défends si bien également "la longue maladie" qu'est la dépression et qui n'est que rarement considérée comme telle...
    Cette "longue lettre" nourrie de ton expérience à l'UNAFAM est un beau tissage de "fibres émotionnelles" qui se "trament", qui "s'enchaînent" et confectionnent une fine toile "brodée" minutieusement au  long des années. Bravo, Anne, je sais que je relirai ton ouvrage dans quelque temps pour en apprécier plus délicatement "les reliefs", la douceur soyeuse de la compassion mêlés  aux "motifs" plus rugueux de la gravité des situations... Tout cela en couleur comme toujours, des reflets moirés (et Poiré car c'est tout toi cela, avec un grand "aime" au début à la place "dupé" comme sont la grande partie des gens qui ne connaissent pas ou mal le sujet)... Donc des reflets qui changent selon le regard, du blanc, du gris, du rose, du noir,du  rouge colère, du brillant, du vert espérance et encore bien d'autres nuances que je ne peux décrire aussi brièvement.
    Des fils d'or aussi dont la lumière touchent l'âme, du velours très doux pour révéler tes rapports avec le personnage de ton amie... Enfin, un tissu d'une grande richesse que je te remercie d'avoir confectionné pour nous.

     

    Presse

    Le journal 20 Minutes en parle là...

     

     

    Pour retrouver l'une des pages Internet qui évoquait ce roman, cliquez ici.

     

    Si vous avez envie d'en lire davantage,

    n'hésitez pas à commander cet ouvrage

    auprès de moi-même,

    uniquement.

     

    Je vous propose un prix de 30 euros par exemplaire

    PAPIER,

    vous avez bien lu,

     

    frais d'expédition inclus et dédicace assurée.

     

    Une version PDF

    expédiée par les ondes est aussi envisageable :

    10 euros.

     

     

     


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